Fanny Monnet, la quête illimitée de l’expression

Pianiste virtuose de Vollèges, Fanny Monnet transporte à chaque récital son auditoire dans les limbes merveilleuses de son talent musical. Lauréate de nombreux prix prestigieux, elle étudie actuellement à la haute Ecole de Musique de Genève afin d’obtenir son master soliste. Vive, curieuse et avide de nouvelles expériences artistiques, elle s’ouvre à tous les domaines qui lui permettent d’exprimer ses émotions.

La pianiste virtuose Fanny Monnet se réjouissait de se produire au Festival de Verbier d’autant plus cette année qu’elle allait pouvoir vivre l’événement en tant qu’étudiante de l’académie durant trois semaines intensives…une désillusion certes, mais la preuve indéniable du talent arrivé à belle maturité de la pianiste de Vollèges. Née en 1996, dans le petit village de la vallée de Bagnes, Fanny alors âgée de deux ans pose ses doigts sur le piano de sa maman en même temps que les jalons d’une passion ardente. « Mes parents m’ont dit que je faisais déjà des petites mélodies avec un doigt », sourit Fanny qui précise plus sérieusement qu’elle a « commencé vraiment » à l’âge de 7 ans, lors de son entrée au Conservatoire : « J’avais tellement d’énergie, d’envie d’exprimer quelque chose, que le Conservatoire m’a aidé à la canaliser. Cela m’a permis de me centrer sur cette activité qui avait de l’importance pour moi. » Vive, comme les eaux tumultueuses d’un torrent de montagne, Fanny vit sa musique avec l’énergie de la passion : « J’allais jouer dehors mais j’étais toujours attirée par le piano. » Aimantée par l’instrument, elle sait tout de suite qu’elle veut en faire son métier : «  C’était ma ligne directrice, mon objectif primordial. Je voulais exprimer quelque chose et le piano fut la chose la plus naturelle pour y parvenir. « 

« J’avais même écrit avec mes mots d’enfant dans mes journaux intimes, je veux devenir pianiste, c’est mon rêve le plus cher au monde. » 

Fanny Monnet

Soutenue, avec la chance d’être entourée par des personnes qui ont cru en elle, Fanny a pu devenir pianiste classique professionnelle « même en venant de Vollèges » : « C’était pas forcément facile », reconnaît Fanny. « Du coup, j’ai dû trouver les gens, la motivation, le travail pour pouvoir accéder à mes rêves. » Aujourd’hui, elle termine un master de soliste à la Haute Ecole de Genève, avec des ambitions encore plein la tête : « L’expression est vaste, infinie, je ne vais pas me limiter à une seule vision. » Ainsi, Fanny s’essaie au violon en autodidacte, qui lui permet d’aller à la rencontre des autres : « Le pianiste de concert vit un peu seul…Avec le violon, je découvre une autre manière de jouer, plus en relation avec les autres. Je veux expérimenter, m’exprimer dans de nombreux domaines : telle est ma pensée d’aujourd’hui. Certes, nous avons des prédispositions pour certains choses, mais nos limites sont uniquement mentales : selon moi, tout est possible. » 

Romy Moret

Les Amis de Fanny

L’association basée à Verbier soutient Fanny depuis ses 12 ans lors de ses débuts au Festival de Verbier. « Grâce à elle, j’ai pu réaliser mes projets: faire la maturité fédérale, mes master class, partir à l’étranger, faire mes cours de perfectionnement. » L’association sera clôturée par un grand concert final avec tous les membres, plus de 250 personnes en fin d’année. « Je suis en train de monter un orchestre afin de pouvoir jouer des concertos en plusieurs parties. »

http://www.fannymonnet.com

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