Lors du Concours suisse des produits du terroir qui s’est tenu à Delémont en septembre dernier, la Boucherie du Saint-Bernard à Orsières a décroché 4 médailles. Des récompenses qui rendent encore plus savoureuse cette année de jubilé: la boucherie familiale qui a aussi un point de vente à Sembrancher fête en effet ses 100 ans cette année !
100 ans d’existence pour cette boucherie familiale qui met un point d’orgue à transmettre de générations le savoir-faire traditionnel de ses ancêtres. Kilian Chambovey associé à Samuel Pellaud ont ainsi fait perdurer et grandir une entreprise qui choie sa production et son étal, ce qui lui a valu 4 médailles au Concours suisse des produits du terroir en septembre.

Une aventure familiale
Dans la catégorie des produits carnés, la Boucherie du Saint-Bernard a fait très fort avec quatre produits primés : la baguette de lard au fenouil a obtenu la médaille d’argent, tandis que le jambon cru, le pâté de chasse et la viande séchée ont décroché l’or. Des distinctions qui récompensent le savoir-faire centenaire de la boucherie familiale : « La boucherie Copt a été fondée en 1921 par mes arrière grand-parents, Marius et Suzanne », explique Kilian Chambovey aujourd’hui à la tête de l’entreprise avec son co-associé Samuel Pellaud. « La boucherie fut reprise par la suite par mes grand-parents Robert et Agnès. Cette dernière a tenu l’établissement longtemps encore après le décès de mon grand-père et a travaillé à la vente jusqu’à plus de 80 ans. Elle fut épaulée par son fils Jean-François qui fut patron jusqu’en 2010, date à laquelle nous avons pris les rênes avec Samuel et avons rebaptisé la boucherie en Boucherie du Saint-Bernard. » Une belle aventure familiale qui méritait bien médailles et autres délicates innovations : « Pour les 100 ans, nous avons revisité notre logo avec une ballerine qui se balance au bout d’un tomahawk de bœuf et avons acheté une vieille 2CV fourgonette de 1953 » qui permet à Samuel de ralentir le rythme et de laisser infuser ses multiples idées au rythme de 9 CV … il mijote ainsi à « cuisson lente » un nouveau projet après celui de la reprise du Relais d’Arpette : la reprise d’une petite cabane de montagne dans la région.
