Journal de Fully : 30 ans de vie locale

Depuis 30 ans, le Journal de Fully met en lumière les activités, les villages et les personnages de cette commune aux multiples facettes. Initiée par des passionnés en 1991, cette belle aventure perdure grâce au dynamisme d’un comité bénévole totalement dévoué ( composé notamment d’Alain Léger) et d’un engagement citoyen hors pair.

Au cœur de la Belle Usine, en cette fin mai, revivent certaines des grandes étapes de la création du Journal de Fully : à l’occasion des trente ans de cette « gazette » locale imprimée à 4550 exemplaires dont on peut lire dix numéros par année, le comité actuel a monté une expo historique retraçant les points forts de cette publication qui allait définitivement s’ancrer au fil des ans dans l’identité et la vie locale des Fullériains. C’est l’Entracte, le comité de la commission culturelle de l’époque composée notamment de Dominique Rast, Joachim Faiss et François Dorsaz, qui eut l’idée de lancer la première édition du Journal de Fully en 1991. Reportages, chroniques, interviews, compte-rendus et autres portraits valorisant et sublimant l’écosystème fulliérain ont ainsi peuplé durant trente ans les pages d’un journal issu de la collaboration active d’un petit groupe de passionnés au départ, puis qui s’est élargie aux velléités journalistiques de nombreux citoyens, prenant la plume à tour de rôle. Heureux de valoriser leur région et ses habitants, ces amoureux du patrimoine, de la culture et des beautés de leur commune se sont attelés avec ferveur à la tenue de leur journal, liant d’une communauté, fleurant bon le lien identitaire propre à la presse locale.

Le journal de Fully fête cette année 30 ans de vie locale !

« Le Journal transpire le Fullérain ! »

Fer de lance de cette belle aventure : Alain Léger, président depuis 8 ans et membre du comité depuis plus de 20 ans, passionné aux intérêts multiples, dont on n’énumère pas les nombreuses activités ! Le Fulliérain s’engage en effet depuis plus de 20 ans pour le Journal de Fully, lui conférant ce dynamisme et lui insufflant cette âme qui en fait un mensuel si apprécié des habitants. Financé par les Parrains du Journal, le sponsoring et une aide de la commune et de la Paroisse, la publication qui demeure totalement indépendante dans le choix de sa ligne éditoriale tourne avec un budget annuel de 100’000 francs. Aujourd’hui à la tête d’un comité de passionnés, Alain active tous les rouages de la création du journal, du choix et de la supervision des sujets à la distribution, en passant par la mise en page. « La première des raisons qui m’a motivé à l’époque à m’investir pour ce journal est que mon grand frère Stève faisait partie du comité. Puis je me suis rendu compte que Fully est comme une roue à aubes créant de l’énergie : il y a tellement de personnes qui se sont investis pour la culture fulliéraine comme Raymond Ançay, Bernard Carron, André-Marcel Bender, Pierre-Maurice Carron, Camille Ançay pour ne citer qu’eux … Tout à coup, avec l’avènement du Journal de Fully, il fut désormais possible de mettre en valeur toutes ces personnes et ces découvertes au fil des ans qui méritent un éclairage spécial. Là réside la grande force de notre journal : sa capacité à valoriser notre culture, notre identité locale, de créer le lien social : les gens se parlent et se chambrent lorsqu’ils voient l’un des leurs en photo dans le journal. J’aime à dire que Le Journal de Fully transpire le Fullérain, tu peux carrément y sentir l’odeur du Fullérain ! »

Romy Moret

Les fresques de Faval restaurées

30 mètres de fresque qui ornaient la Cave d’Henri Carron, alors président de Fully et conseiller national, ont été récupérées lors de la destruction du bâtiment et restaurées dans la Belle Usine. Déjà numérisées par la commune, les 47 m2 de fresques ont bénéficié d’un travail de longue haleine pour leur sauvegarde physique qui aura nécessité un budget de 160’000 francs. Cette somme a pu être réunie en 9 mois grâce à un crowfounding, un don de Léonard Gianadda et à l’aide de La Loterie Romande. « Alors que nous étions en réunion de comité l’an dernier, nous lisions l’article de Camille Ançay qui annonce la destruction de la fresque de Faval prévue pour fin 2020. Nous découvrirons aussi dans le même temps qu’un comité du patrimoine de Fully s’est créé», résume Alain léger qui sera mandaté par le comité du Journal de Fully pour tenter de « voir plus loin ensemble et de sauver ses fresques ». Epaulé par Anne Barman, historienne de l’art et Alexandre Roduit, directeur de l’office du tourisme, Alain met en marche un crowfounding et la communication autour de ce projet de sauvegarde de ces fresques, qui sont désormais inscrites officiellement au patrimoine valaisan. Au terme de plusieurs de mois de travaux et d’engagement, cette œuvre dont la restauration se poursuit à la Belle Usine a trouvé une nouvelle vie !

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