Aurélie Fierz, libre avec les yaks

D’un côté une yourte à La Fouly, un troupeau de yaks et des marches organisées en groupe, de l’autre des travaux spéciaux réalisés suspendue au bout d’une corde, Aurélie Fierz trouve son équilibre entre les activités réalisés avec Alpiyaks et son job ultra technique de cordiste dont le point commun est l’évasion en montagne !

C’est en montagne ou plutôt en plein air qu’Aurélie Fierz trouve son équilibre et son inspiration. Cordiste de métier, la jeune femme surprend par son aisance suspendue au bout d’une corde en train de réaliser des travaux dans un paroi rocheuse : « Ce n’est pas tous les jours la fête selon les conditions météo et les difficultés rencontrées, mais j’aime ces sensations fortes et cette liberté. » Le mot est lâché : liberté. Une soif d’évasion qu’Aurélie étanche en harmonie auprès de son troupeau de yaks, qu’elle élève au Levron dans la ferme de son compagnon Thomas Gabioud. Depuis l’an dernier, afin de donner un souffle nouveau à ses marches réalisées avec les yaks, elle a installé une yourte à la Fouly, en collaboration avec le Pays du Saint Bernard : « C’est un endroit magique. Je m’y sens bien et mes yaks aussi », résume Aurélie avec des étoiles dans ses yeux bleus. « Je suis tellement heureuse de pouvoir proposer des rencontres ici à la yourte avec des petits groupes, avec une projection ou conférence d’un intervenant, puis le partage d’une bonne fondue : « L’échange est un élément primordial pour moi. L’important est de pouvoir partager ma passion des yaks, de la montagne et de cette sérénité qui ne se retrouve nulle part ailleurs. »

 Marches adaptées au niveau des participants

Ainsi, la jeune femme organise des marches avec des groupes de tout niveau été, comme hiver : « L’important étant de s’adapter aux aptitudes des participants. Parfois, nous effectuons de simples petites randonnées sans trop de dénivelé, comme dans la région du Levron ou ici à La Fouly. En revanche, si les gens sont des marcheurs plus aguerris, on peut s’aventurer plus haut, plus loin et plus longtemps, les yaks étant des marcheurs hors pair. » Des marcheurs, mais également des animaux dont la compagnie parvient à apaiser les tourments : « Nous avons organisé des trekkings avec des jeunes en difficulté. Il faut voir comme la présence des animaux les calment. Il s’instaure au fil de la marche un véritable lien entre les jeunes et les animaux. C’est fort. » Même échange du côté des adultes, qui éprouvent beaucoup de joie à cheminer avec des animaux qui, au même titre que les Hérens, ont un caractère plutôt docile et attachant : « En travaillant et partageant une grande partie de ma vie avec eux, je vois clairement la relation unique qui nous unit. »

La famille de petits bergers

Dès ses débuts avec les yaks, Aurélie a pu compter sur le soutien de ses amis, qui sont devenus au fil du temps de véritables petits bergers : « Plusieurs familles m’ont suivie dans l’aventure, ont participé à de nombreuses marches et m’ont soutenue au fil de mes activités.  Un appui précieux sans lequel je n’aurais pas pu mener à bien ce projet. » Un concept qu’Aurélie aimerait faire perdurer, évoluer : «Pour l’heure, je propose les rencontres à la yourte et les marches.  Mais j’ai plein d’idées pour le futur. »

Romy Moret

Trouve toutes les infos sur www.alpiyaks.ch

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