Le nouveau roman d’Alexis Giroud “Arsène Lupin vs Léonard Gianadda » vient de paraître aux éditions du Lys Bleu ( Paris). Astuces langagières et ingéniosités verbales truffent d’un humour polysémique ce récit rocambolesque dont l’un des personnages principaux n’est autre que Léonard Gianadda. A lire bien évidemment avec le sourire, conseille l’auteur.
Le jongleur de mots, artiste, écrivain, comédien, metteur en scène use de tous ses talents afin d’habiller l’intrigue « d’un costume d’Arlequin aussi scintillant et bigarré que les lumières d’une fête foraine », comme l’écrit dans la préface de l’ouvrage Jean-Marc Salamolard. Dans ce récit « façon Caverne d’Ali Baba », l’auteur nous entraîne dans une farandole d’astuces langagières qui demande une attention de « toutes les lettres », afin de s’accrocher à son humour ingénieux. « Chaque page vous décroche un clin d’oeil complice, chaque page vous décroche un sourire entendu », écrit en ouverture du roman Léonard Gianadda, l’un des personnages principaux de l’histoire qui relate un vol de tableau dans son propre musée. « Comprenez ma réticence voire ma désapprobation initiale qui ont toutefois vite laissé place à l’émerveillement et l’enthousiasme ». Conquis par les facéties de l’auteur, la malice de son style et son humour, Léonard en personne rejoint savoureusement la fiction…
L’intrigue
Sur la page de couverture, la Fondation Gianadda et un VS qui n’est pas typiquement local et qui ne veut pas dire valaisan, mais bien « versus ». Mais Alexis, pourquoi ne pas avoir mis « contre » ? « Pour la simple et bonne raison, que les esprits un peu retors peuvent imaginer Arsène Lupin contre Léonard Gianadda du verbe « contrer » ou « contre », la préposition. Ne nous étonnons pas d’ailleurs que « contre » et « versus » donnent lieu à une « controverse ». » Un premier clin d’œil qui ne cesse de cligner au fil des mots d’une intrigue rocambolesque :
D’un côté, Arsène Lupin, le vrai, le beau, le gentilhomme-cambrioleur… Il a pactisé avec le diable, il y a fort longtemps, et l’heure de rendre les comptes a sonné. La mort râle. La faux donne des frissons dans le dos et des glaçons dans les veines. Le glas sonne !
De l’autre côté, Léonard Gianadda, le grand, le bâtisseur, l’immortel du fauteuil 7… il a ouvert les portes de son musée, à Martigny, sur une nouvelle exposition. Aux cimaises ne sont exposés que des faux. De faux tableaux pratiquement sans défauts. Au milieu, un vrai, un authentique, un original : le tableau d’une Faux !
Sur le champ de bataille, Arsène est en quête de la Faux et Léonard enquête pour le Vrai…
Roman disponible à la Librairie du Baobab à Martigny ou auprès de l’auteur : algir50@hotmail.com ou 079 889 26 24