Léo Besson, le ski alpinisme à fond

Rencontré chez lui à Fontenelle, quelques jours avant la première manche de Coupe du Monde qui se déroule ce weekend en Italie, Léo Besson a parlé des objectifs de la saison. Le jeune athlète né en 2001, membre de l’équipe suisse et du Mountain Performance entame une saison exclusivement dédiée au ski alpinisme. 

Il a d’abord commencé par taper au basket avant de s’enticher définitivement des skis légers « qui montent et descendent » : « Enfant, je faisais du basket jusqu’à ce que mon père commence la peau de phoque », se souvient Léo qui s’est mis à le suivre parfois avec son cousin au Col du Grand-Saint-Bernard jusqu’à ce qu’une inscription crée le déclic : «  On s’est inscrits avec ce même cousin à la course des enfants de l’Intégrale du Rogneux : j’ai chopé le goût et je me suis consacré plus qu’à ça. » Tant et si bien qu’il a intégré l’équipe suisse, voilà cinq ans à présent.

Léo Besson, lors de l’entraînement avant le sprint de la Coupe du Monde à Adamello en Italie ce weekend.
crédit photo: Florent Delaloye/ CAS

Athlète polyvalent

Avec pour objectif principal la polyvalence- « j’essaie d’être bon partout », Léo convoite toutefois une bonne place au classement général de la Coupe du Monde en fin de saison: « C’est difficile de rivaliser sur tous les formats, mais au moins je ne ressens pas de lassitude, c’est varié, je ne suis pas cantonné à une seule discipline. A notre âge, on ne se spécialise de toute façon pas encore, même si on décèle déjà des aptitudes plus marquées pour l’une ou l’autre des disciplines. » Troisième au classement général de la coupe du monde junior l’année passée, Léo est satisfait de ses performances : «  Malgré une fin de saison dernière tronquée par le COVID, j’ai réussi lors du dernier weekend de coupe du monde à terminer 2e à l’Individuel et premier au sprint. » 

Une saison à fond

Ayant terminé le Collège à Saint-Maurice et travaillé 6 mois en tant que charpentier, le bagnard a décidé de s’investir à fond cet hiver dans le ski alpinisme : « C’est un choix personnel. Par la suite, j’envisage de reprendre mes études, car je sais bien que ce sport ne permet pas d’en vivre. Je désire toutefois m’engager à fond cet hiver, afin que cela puisse m’apporter aussi des bénéfices pour la suite. » L’année prochaine, Léo va en effet monter d’une catégorie : «  Je vais pouvoir ainsi entraîner cette saison des éléments qui vont me servir dans le futur et que je n’avais pas le temps de travailler auparavant. » 

Romy Moret

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