C’est la tournée de Carmen et Dominique Dias!

 « Agrippé à la montagne », Dominique Dias vit sa vie « pas tous les jours facile, mais facilement rigolote » de cuisinier passionné, drôle et sociable. Tombé dans la marmite adolescent, le cuisinier né à Lyon aux origines portugaises de par son grand-père mijote un melting-pot culturel au Drapeau Suisse en partageant sa vie avec Carmen dont le nom espagnol ne traduit pas ses origines bernoises. Depuis 18 ans, le couple tient en effet ce joli restaurant sis à quelques encablures du Col de la Forclaz, où les deux tourtereaux ont «construit leur nid» avec leurs deux enfants. Fidèles et touristes s’y régalent de merveilleux filets de bœuf d’Hérens (ou pas) sur ardoise, de chasse, de filet de daurade, de rognons, tripes, fondues et autres spécialités du terroir.

Carmen et Dominique Dias sur la terrasse du Drapeau Suisse: une vue splendide qui fait tourner la tête de certains clients…

Situé au bord de la route du Col de la Forclaz, le Drapeau Suisse invite à la halte gourmande. « Nous voulions être en montagne. Ici, nous accueillons principalement les gens du coin avec lesquels nous entretenons de magnifiques relations d’amitié, mais aussi les gens de passage, ceux qui vont ou rentrent de Chamonix, les guides avec leurs clients ou, plus exotique, des arabes de Dubai… Les mets qui sortent avec amour de la cuisine Dias s’adaptent à l’air du temps et happent Irrésistiblement les clients aux penchants carnivores : « J’aime cuisiner la viande, ce doit être mes origines lyonnaises qui mettent leur grain de sel. » Tripes, rognons, atriaux, chasse, mais aussi fondues de poisson ou au fromage complètent une carte de plats d’une maison mignonne et chaleureuse, surplombant la vallée du Rhône. On peut vraiment l’encadrer ce couple, dans ce cadre si idyllique.

Le patron ressemble à sa cuisine : tendre, surprenant, imprévisible, à l’humour savoureux qui se déguste sans modération!

Qu’ils sont tendres à souhait les filets de bœuf du Drapeau suisse! Comme le patron; assaisonnés d’une bonne dose d’humour, ils frisent la perfection, poursuivant leur cuisson sur leur lit bouillant. Entretenant une relation viscérale et privilégiée avec le client, il est nécessaire de se protéger brièvement de cette proximité avec une bavette, le temps que l’explosion des sentiments ne se transforme en cocktail de saveurs succulentes.  Impeccable la cuisson. Impeccable la sympathie du patron et la serviabilité de la patronne. « J’ai un caractère de cuisinier. Pas commode. » Traduisez par: pas tous les jours facile. Mais facilement rigolo. Ouf! Armé de son humour, Dominique Dias se protège des coups de couteaux-fourchettes…

Des atriaux qui ne se font pas prier: un délice pourtant divin. La cuisine de Dominique s’adapte religieusement aux saisons.

Offrant une vue si magnifique, les clients en perdent parfois leur latin : «  Un jour, un gars me demande s’il peut s’asseoir à une table avec vue sur la fenêtre… Heu… dubitatif, j’ai pensé qu’il voulait une table près de la fenêtre pour admirer le paysage. » Pas facile tous les jours en effet d’être patron : les points de vue parfois divergent. Le décor de carte postale peut également donner des idées saugrenues: « Des arabes m’ont demandé pour acheter le restaurant et mes moutons… » Un saut que le patron n’est pas encore prêt à faire !

Romy Moret

Toutes les infos sur le site du Drapeau Suisse

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