La face cachée de l’Intégrale du Rogneux

Intégrale du Rogneux 2025

Une montée, une descente : un format de course simple qui plait toujours. Pour sa 8e édition, l’Intégrale du Rogneux a réuni plus de 650 concurrents. Le succès d’un tel évènement repose en partie sur une organisation millimétrée. Petit tour d’horizon en coulisses. ( photo kuva.swiss)

Cuisine XXL

L’Intégrale du Rogneux, c’est aussi 200 kilos de pâtes et 800 tartelettes aux poires. Un repas aux proportions impressionnantes qui nécessite la présence de deux chefs expérimentés, un élément indispensable selon Bruno Fellay, cuisinier: « pour coordonner les équipes, c’est absolument nécessaire d’avoir des gens du métier ». Carbonara, tomate ou pesto, les pâtes sont un plat apprécié des coureurs, mais représentent également un choix stratégique des cuisiniers : « pour un service en extérieur, il faut faire au plus simple », explique Bruno Fellay.

Pour un tracé sans danger

Survoler le parcours en hélicoptère, miner les endroits dangereux et surveiller la météo, un important travail en amont est réalisé afin de sécuriser le tracé. Responsable sécurité, David Maret confie : « En 8 éditions, on n’a jamais eu de problème grave et la météo a toujours été avec nous ». Si David est à Lourtier le jour de la course, il garde sur lui une radio afin de coordonner les équipes en cas de problèmes.

De son côté, Pierre-Marie Taramarcaz, responsable technique de l’évènement, a préparé et balisé le parcours, choisissant les passages les moins risqués pour les concurrents. Malgré les 40 centimètres de neige tombés quelques jours avant la course, il explique : « il y a eu beaucoup de travail, mais avec les conditions météo cette année, ça a été relativement facile ».

Une 8e édition qui s’est donc préparée sans encombre. Si cette année aucune blessure n’est à déplorer, plusieurs médecins sont toutefois présents sur le parcours. Intervenir en montagne, dans des conditions parfois difficiles, nécessite un équipement particulier. Les deux urgentistes déployés sur le tracé sont donc équipés de sacs de secours du GRIMM (Groupe d’Intervention Médicale en Montagne) et peuvent ainsi prodiguer les premiers soins, même à 3000 mètres d’altitude.

Un format de course intéressant

16 minutes pour rallier Lourtier depuis le sommet du Rogneux et un record masculin en 1h56, Rémi Bonnet et Aurélien Gay n’ont pas fait les choses à moitié. Des athlètes professionnels mêlés aux populaires, une combinaison qui fonctionne selon Jean-Marc Pellissier, président : « ça permet aux populaires de se comparer, même si ça en décourage certains, ça reste intéressant ». Chez les dames aussi, la paire valaisanne composée Clara Masserey et Gaëlle Perrier a fait tomber le record en 2h38. Une édition qui a de quoi donner le sourire à son président.

Alison Besse

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