Déborah et Werner : unis par leur passion !

Déborah Chiarello-Werner Marti

Les deux membres de l’équipe suisse de ski alpinisme Déborah Chiarello et Werner Marti préparent chacun à leur manière la saison de ski alpinisme qui s’approche: chez eux à Champex, ils ont accepté de parler de leur passion pour ce sport et de leur couple ! le champion du monde de Vertical a naturellement des objectifs élevés tandis que sa campagne a dû revoir les siens :  ils attendent en effet un enfant pour le printemps prochain. 

Il est originaire de Grindenwald tandis qu’elle a grandi à Genève : Déborah et Werner se sont rencontrés sur les premières courses auxquelles elle a participé : « Je n’ai pas commencé tout de suite le ski alpinisme. Je faisais aussi d’autres sports au début. Comme je viens de Genève, les montagnes n’étaient pas très proches, mais quoi qu’il en soit j’ai toujours fait un petit peu de ski de randonnée avec mes parents, avec du matériel plutôt costaud et pas forcément dans l’optique compétition. » Ce n’est que lorsqu’elle entame son cursus à Brig que la rencontre avec Natalie Etzesberger va déclencher la passion : « Elle était entraîneur du club de course à pied. Je l’ai accompagnée une fois à ski : elle m’a donné envie de me tester. J’ai donc participé aux championnats suisses, aux sélections pour les cadres régionaux…de fil en aiguille, j’ai monté les échelons. » De son côté, Werner a commencé par du ski de fond en âge cadets. « Mon frère était en équipe suisse, j’ai commencé à m’entraîner de plus en plus souvent avec lui, puis j’y ai progressivement pris goût. J’ai commencé les premières courses, après une ou deux saisons passées à concilier ski de fond et ski alpi, avant que ce dernier ne prenne le dessus. »

Champex, le bon compromis 

« Un bel endroit en montagne très proche de Martigny et proche du Val de Bagnes, pas trop éloigné des lieux de compétition : un bon compromis », affirme à l’unisson le couple au sujet de leur lieu de résidence, en ajoutant : « Il y a beaucoup de personnes de l’équipe nationale dans le coin avec qui l’on peut s’entraîner. De plus nous avons très bien été accueillis ici. »  

Une course coup de cœur 

« Ce sont surtout les courses mythiques qui m’attirent et qui m’ont fait arriver là ! » se souvient Werner : «  Quand on était petit, notre papa faisait la patrouille. Nous allions le voir à l’arrivée. Nous trouvions ça trop incroyable ! Le fait de la faire moi maintenant, je trouve ça exceptionnel ! j’éprouve le même sentiment pour la Mezzalama. J’aime bien les courses par équipe au vu de mon tempérament plutôt calme, ça me convient bien. J’ai toujours éprouvé beaucoup de plaisir et d’amusement sur ces courses. »

Romy Moret 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *